Nathalie Perakis-Valat

Rien ne prédestinait Nathalie Perakis-Valat, diplômée d’HEC, à devenir artiste photographe. Pourtant, cette passion l’a saisie en 2010 à Shanghai lorsqu’elle a été bouleversée par cette ville. Au travers de ses différentes séries, Nathalie vous entraine dans un univers irréel, hors du temps, s’attachant aux personnages qu’elle rencontre, jouant avec le spectateur, expérimentant avec son appareil photo mais aussi avec d’autres mediums.Son travail a été vu lors d’expositions monographiques et collectives en Asie et en France, notamment à l’Atelier Yann Arthus Bertrand en 2015 et au Silo de Marseille en 2018. Recherche esthétique autant que démarche ethnographique, le travail de Nathalie Perakis-Vallat illustre à merveille les mots d’Oscar Wilde, rappelant que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde.

La vie dans les parcs de Shanghai est fascinante. Il se passe tant de choses, dans une ambiance à la fois joyeuse, sportive mais aussi assez spirituelle.L’une des activités que je trouvais particulièrement captivante est la calligraphie à l’eau. Les gens écrivent des caractères chinois sur le trottoir avec un seau d’eau et un pinceau. Les caractères disparaissent en séchant. Cet art est éphémère.

Cela m'a inspirée pour créer cette œuvre "Ephemeral Moments" dans laquelle j'ai tenté d'exprimer la beauté de ces moments vécus à Shanghai, en utilisant un subtil mélange d'encre de Chine et d'aquarelle diluée dans l'eau sur une photographie représentant les trottoirs de Shanghai imprimée sur papier de riz..

« Je regarde les poèmes s'évaporer dans le ciel »